Auteur : Jean
Présents au coeur de l’été
Le parterre-poubelle (breveté à Versailles)
La mairie de Versailles a créé partout des parterres de roseaux dans le style Nouveau-Mexique. Peu esthétiques, ces parterres sont utilisés en pratique comme poubelles (cliquer sur les photos ci-dessous pour voir les papiers gras, les billets de métro et autres gobelets usagés qui dorment chacun sous son roseau) :
Poisson de juillet (canular)
« La Mairie de Versailles crée une nouvelle direction des circulations douces dont la première mission sera d’étudier avec ses homologues de la société Vinci Autoroutes une nouvelle piste cyclable reliant d’ici 2020 Rueil à Vélizy par l’A86. »
Rappel : l’idée d’une piste cyclable à même la chaussée sur le boulevard de la République ne relève pas, elle, de la fiction.
Une lettre ouverte au maire de Versailles, Monsieur François de Mazières
Un descendant en ligne directe de Richard Mique écrit à François de Mazières, maire de Versailles :
La dendrophobie (4) : la Porte Saint-Antoine
Rappel : dendrophobie = peur de l’arbre
N.B. les photos ci-dessous se trouvant sur une route à la frontière de Versailles et du Chesnay, nous ne savons pas quelle est la part de responsabilité de la ville de Versailles dans les aménagements réalisés.
La route de Saint-Germain part de la porte Saint-Antoine et va jusqu’à Marly. C’est la route qu’a empruntée Louis XIV le 9 août 1715 alors qu’il rentrait de Marly pour la dernière fois, la jambe marquée par la gangrène.
On a peine à croire que la rangée d’arbres centenaires qui faisait l’ornement de cette route chargée d’histoire a été abattue pour faire place … à des arbustes.
L’allée des hauts arbres centenaires s’interrompt brusquement sur la photo ci-dessous :
Des arbustes ont remplacés des arbres majestueux qui avaient vu passer la Cour se rendant à Marly :
On remarque Parly 2 à l’arrière-plan : les arbustes ne cachent plus rien :
Les arbres historiques ont survécu à partir de Rocquencourt. Une maladie respectant les frontière municipales frappait-elle ces arbres centenaires ?
La dendrophobie de la mairie de Versailles (3) : l’avenue de Porchefontaine
Rappel : dendrophobie = peur de l’arbre
Pour ceux qui se rappellent les temps « d’avant », l’avenue de Porchefontaine était un des lieux les plus charmants de Versailles, un lieu non officiel éloigné du Château, qui était le témoin de la rencontre entre la France ordinaire et la ville du Roi-Soleil :
Voici ce qu’en a fait l’équipe de Monsieur François de Mazières :
On voit sur cette photo que l’écartement des arbres correspond exactement à la dimension des parkings payants :
La dendrophobie de la mairie de Versailles (2) : l’avenue de l’Europe
Rappel : dendrophobie = peur de l’arbre
La rangée d’arbustes plantée par la mairie de Versailles avenue de l’Europe :
On se croit plutôt à Santa Fe (Nouveau Mexique) qu’à Versailles (on n’est pourtant qu’à deux ou trois cent mètres du Château) :
L’arbre qui apparaît sur la photo suivante est le vestige de l’époque où l’on veillait partout à Versailles sur la beauté des lieux ; la mairie de Versailles actuelle cependant a veillé à l’entourer d’une ceinture de roseaux :
La dendrophobie de la mairie de Versailles (1) : l’avenue de la Maye
La première manifestation connue de dendrophobie (peur de l’arbre) de la mairie de Versailles remonte à 2006. Sur cette affichette, la mairie annonce fièrement avoir abattu en 2006 les platanes de l’avenue de la Maye :
Le prolongement de l’avenue de la Maye au Chesnay (l’avenue Debasseux) donne probablement une idée de ce qu’il y avait « avant » :
Ces arbres majestueux ont été remplacés par une allée d’arbustes ordinaires :